Le président d’UfdH, William Church, a participé à la réunion du comité de massif. Etaient également présents plusieurs Maires (Saint-Gobain, Folembray, Bassoles, Fresnes, Servais…), des représentants du Conservatoire des espaces naturels, de Caroline Varlet (Conseillère départementale) et de son binôme Aurélien Gall, et du Président de la Communauté de Communes.
Pour résumer: Le massif forestier de Saint-Gobain Coucy-Basse connaît un dépérissement qui est dû au scolyte pour les épicéas, à la chalarose pour les frênes, à une attaque importante de chenilles processionnaires pour les chênes. L’arrivée d’un champignon provoquant le «flétrissement américain du chêne» observé depuis peu sur le territoire européen engendrerait une catastrophe écologique dramatique s’il parvenait à se déployer.
Le volume de bois exploité de 2018 à 2024 serait en moyenne de 55 000 m3 par an soit 6,3 m3 à l’hectare, bois énergie compris. Ce sont les chiffres officiels mais il est impossible de vérifier la véracité de ces annonces, et l’absence d’estampillage de certaines grumes laisse dubitatif…
Le massif, dans son ensemble, est placé sous la directive Natura 2 000. Il serait dans un état de conservation de 65%.
Le décret n°2016-1512 du 8 novembre 2016 rend obligatoire la déclaration préalable aux services de l’inspection du travail et de signalement des chantiers forestiers excédant certains seuils. L’affichage en Mairie de ces déclarations est lui aussi obligatoire. Monsieur le Maire de Saint-Gobain indique que cela n’est jamais fait et que cela pose régulièrement des problèmes, notamment pour la détérioration des chemins communaux non remis en état après exploitation. Les Maires présents attestent cet état de fait et UFDH a rappelé que cette question avait déjà été soulevée par l’association et qu’ aucune réponse n’avait été apportée.  L’ONF répond qu’il ne peut être derrière chaque exploitant à surveiller son travail.  Cela fait pourtant partie de ses attributions…
 Il n’y a pas eu de comptage d’animaux en 2024, qui permettrait de suivre l’indice de présence et qui peut donner des indications sur l’état du cheptel, que l’ONF assure abondant. Plusieurs Maires se sont étonnés de cette situation, qui n’a pas reçu d’explication satisfante. Voir le document complet au format pdf.