La découverte d’une source est à l’origine de la fondation de Saint-Gobain. L’eau est un thème récurrent dans la religion et l’art. Elément de base de la vie, elle fait ou défait les civilisations. Voici des extraits d’articles sur le sujet, avec les liens vers les textes originaux.

« L’eau était la première cause de rassemblement d’un peuple en un village. Conscients de cet élément précieux, les hommes l’ont très vite célébrée et vénérée. On comprend qu’elle puisse avoir un lien étroit avec les croyances des hommes, les rites et la place qu’occupent les fontaines dans notre paysage.« (…) – Lire la suite sur le blog de Marillys Macé, directrice du Centre d’Information sur l’EAU.

« Dans l’art, le thème de l’eau a été maintes fois traité au cours des siècles. À la fois source de vie et d’énergie, symbole riche de significations, l’eau est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes dans le domaine de l’écriture, de la peinture, de la sculpture, de l’architecture, de la musique, du cinéma, etc.« (…)  – Lire la suite sur le site du Ministère de la culture.

« L’eau est au cœur du développement durable et est essentielle au développement socio-économique, à la production d’énergie et d’aliments, à la santé des écosystèmes et à la survie de l’humanité. L’eau est également au cœur de l’adaptation aux changements climatiques — lien crucial entre la société et l’environnement. »  – Lire la suite sur le site des Nations Unies.

La relation entre l’homme et la forêt.

Cet extrait d’un poème, aux allures prophétiques, de Charles Baudelaire, dans Correspondances, offre une vision du monde propre à réconcilier toutes les personnes sensibles, mues par un esprit écologique ou mystique, universaliste et ouvert :

« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers. »

Sur le site eco-psychologie.com vous trouverez une présentation intéressante de ce rapport singulier de l’Homme à la nature. Citons-le ici, dans un texte du botaniste Francis Hallé : « Qu’est-il, ce grand Chêne ? Pour le géographe, une marque paysagère, témoin d’ancestrales pratiques agricoles ; pour le forestier, un cylindre de bois « noble » susceptible d’être abattu, débité puis vendu à un prix intéressant. L’informaticien y verra un défi pour la simulation graphique et se mettra à la recherche des algorithmes les plus significatifs. Êtes-vous porté vers la mystique ? Alors ce Chêne devient un trait d’union entre le ciel, le monde des hommes et la Terre, un symbole cosmique donnant accès à l’universel ; une approche naturaliste y verra plutôt, affublée d’un nom latin, une forme de vie remarquable par sa longévité et l’ampleur de ses surfaces d’échange. Motif urbain ? Source de glands pour nourrir les porcs ? Simple tâche d’ombre pour le marcheur de l’été ? Pas du tout, dit l’adepte des médecines douces, dans cet arbre circule un flux d’énergie tellurique : adossez-vous à son tronc et vos douleurs lombaires vont s’apaiser. Vous n’y êtes pas, dit le philosophe, ce Chêne est avant tout la matérialisation de l’écoulement du temps, à la fois mémoire naturelle et supports de mémoire culturelle, il est le principe même de la civilisation. »

Irminsul: l’arbre totémique des Saxons


Irminsül était l’arbre totémique des Saxons du 8ème siècle et période antérieure. Dieu de la guerre, l’arbre Monde, ou « pilier du monde » symbolisait l’union de l’Homme et du Cosmos, le lien qui unit la Terre et le Ciel. Détruit en 772 par Charlemagne, très moqueur des croyances païennes des Saxons, et qui, durant 30 ans, mena une sanglante campagne de christianisation de la Saxe. Article à lire sur Wikipedia.

Maurice Genevoix

29 novembre 1890 – 08 septembre 1980

Le roman de Maurice Genevoix, La dernière harde, avait inspiré, il y a quelques années, le scénario d’un film amateur présenté lors du festival du film animalier d’UfdH. Ce roman poétique est une des oeuvres de Maurice Genevoix: livres régionalistes (Rémi des Rauches 1922), livres de voyages (La Framboise et Bellehumeur 1942), récits de guerre, son livre le plus connu, sans doute, restant Ceux de 14, recueil de notes prises sur le champ de bataille de août 1914 à avril 1915, rassemblées sous un même titre en 1949. Des romans-poèmes, dont La dernière harde publié en1938, dont voici une présentation rédigée par Mireille Sacotte, professeure émérite à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris III, spécialiste des romans des XIXe et XXe siècles.