La chalarose décime actuellement les frênes. En 2016, le jardinier en chef du Château de Versailles, Alain Baraton, abordait déjà le sujet et précisait le rôle de la gestion forestière sur ses causes et son développement: voir la vidéo RTL (mais après un écran publicitaire…) du 14 septembre 2016. Dans ses propos, Alain Baraton considérait que les coupes à blanc pratiquées sur des surfaces telles que celles que nous rencontrons, ont un impact direct sur le développement des maladies touchant les espèces végétales. En cliquant sur ce lien, vous afficherez une carte indiquant le rythme de progression de la maladie. Par cet autre lien, un descriptif détaillé de la maladie par les services de l’INRA. On peut préciser que l’abattage systématique des frênes est, pour l’INRA, une grave erreur: garder les arbres sains permettrait de conserver les souches résistantes ! En passant dans le secteur du Saut du Boiteux, vous constaterez que les marques d’abattage sont présentes sur tous les frênes…
Citons un passage de l’article de l’INRA:
(…) »Quand la chalarose est arrivée en Europe, la cause semblait perdue pour les frênes face à l’agressivité du pathogène et l’intensité des dégâts dans les premières régions touchées. Le premier constat était alarmant. Il est vrai que les plantations de frênes sont aujourd’hui vouées à l’échec. En revanche, l’espèce frêne n’est pas en danger d’extinction pour peu que l’on décide de bien gérer l’existant. C’est ici que nous avons un rôle crucial à jouer en repérant les individus tolérants à la maladie et en les préservant dans leur milieu naturel. Ainsi, bien que peu nombreux, ces derniers pourront sauver l’espèce et seront porteurs d’avenir pour les frênaies de demain.« (…)
Claude Husson, Ingénieur d’études, UMR « Interactions Arbres-Microorganismes », INRA et Benoit Marçais, Directeur de recherche, unité de recherche « Interactions arbres-microorganismes », INRA-Nancy, INRA
Carte publiée sur le site de l’INRA
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